5.0. PENSEES ET NOTES

La pensée nous permet d’aller loin,
mais elle ne permet pas de savoir, avant le départ, où arrivera-t-on.

 



5.1. LES EVIDENCES

5.1.1. C’est étrange : le nombre des hommes est toujours un nombre entier ; homme est un quantum du continuum qu’est l’humanité.

5.1.2. L’état de base d’un continuum est l’union. C’est l’union de ses éléments-individus qui fait son intérieur et, par ce fait, sépare le continuum de l’extérieur, de ce qui ne fait pas partie de l’union. 
L’union des éléments-individus crée le continuum qui, lui, pour ses éléments-individus, est un trans-individu.

5.1.3. Un continuum ne peut être créé ou maintenu que par la reproduction de ses quanta-individus. Le continuum « est » tant que le multiple « est ».

5.1.4. L’union est continuité, alors que la séparation est discontinuité. Un quantum est l’imperfection de continuité.

5.1.5. La fin de la multiplicité, l’arrêt de reproduction des quanta, font la limite de la continuité, font la séparation.
Pour ce qui est du continuum, c’est à sa limite, là où la continuité se manifeste par le changement d’état d’union en séparation, qu’apparaît le conflit et, avec lui, l’observation.
Le continuum, observant sa propre limite, éprouve de la conscience de séparation.

5.1.6. Pour que le « un » soit, pour que l’union soit, il faut que les quanta-individus appartiennent au même continuum, il faut qu’ils soient « égaux ».

5.1.7. Le « deux », le minimum d’union, est le début de la continuité et de l’existence d’un individu-continuum.

5.1.8. La destruction partielle du continuum qu’est un état d’union accrue
( sortant de la norme du continuum ) de ses individus, est la séparation-extraction de ce continuum d’un nouvel individu, la naissance-début d’un nouveau continuum.

 

 

5.2. LE CONFLIT

De même qu’il n’y a pas d’union sans séparation préalable, 
toute séparation est précédée par l’union.

5.2.1. A l’opposé de l’union qui est un état essentiellement statique, la séparation et le conflit sont des états dynamiques.

5.2.2. Au niveau intérieur, un individu-quantum demeure en état de faible conflit. Par contre, le conflit entre son intérieur et l’extérieur est important. Cependant, le continuum que l’individu forme avec des autres individus semblables est de nouveau dans l’état de faible conflit. Pour l’individu donné, la participation à un continuum réduit son conflit avec l’extérieur.

5.2.3. La présence d’un continuum ( une couche séparatrice, un médiateur ) entre les opposées assouplit leur conflit.

5.2.4. La formation des continuum - couches - successives, tout en réduisant le conflit, mène à la création des « structures » complexes.

5.2.5. Pendant que le continuum est dans l’état de plaisir, les individus qui le composent - souffrent. Le continuum souffre lors d’une relation avec l’extérieur.

5.2.6. Le monde des individus simples est extrêmement intolérant ; pourtant, c’est de l’imperfection de l’intolérance dans ce monde que sont issues les structures complexes.

5.2.7. Avec la croissance de la complexification, l’état interne des structures tend vers l’état de séparation. L’augmentation de la complexité des structures réduit leur conflit avec l’extérieur et accroît le conflit intérieur. Dans ce sens, le chaos est une complexité infinie.

5.2.8. Le sens-ordre est perçu et défendu par ce qui est uni à l’intérieur. Or, c’est le sens-concept d’être séparé de l’extérieur qui construit la structure unie de ce même sens-ordre.

 

 

5.3. LA REPRODUCTION

5.3.1. Le continuum, le milieu, l’objectivité, ce qui a la capacité de s’unir et de se séparer, de reproduire la subjectivité d’individus formant ce milieu, sont matière et connaissance.

5.3.2. Le divisible est connaissance et matière. L’indivisible - ignorance et énergie. En effet, la connaissance-continuum est composée de l’ignorance-quanta qui, eux, sont indivisibles et subjectifs. La connaissance est une ignorance liée.

5.3.3. La reproduction du continuum vise la continuation de ce qu’il est, c’est-à-dire la continuation de son état d’objectivité relative par rapport aux subjectivités individuelles de ses quanta. En conséquence, à l’intérieur de lui, il protège ce qui soutient son état et élimine ce qui le menace.

5.3.4. L’augmentation locale de la subjectivité à l’intérieur du continuum met en danger l’objectivité globale de ce continuum. 
D’autre part, une relation d’union entre deux individus-connaissances réduit la subjectivité locale du continuum et accroît l’objectivité-diversité de l’ensemble, produit de l’énergie-ignorance. L’union, la perte de subjectivité-connaissance locale est la production de l’énergie, est l’appel de la mort. 

5.3.5. L’union de deux individus de subjectivités semblables augmente plus l’objectivité globale du milieu qu’une union d’individus différents.

5.3.6. Le « un », le séparé, une subjectivité isolée, ne peut se reproduire que là où il est objectif, donc à l’intérieur de lui-même.

5.3.7. Le « un » - observateur en état d’énergie - observe vers l’intérieur (1.5.2.), crée « l’extérieur » dans son intérieur.

 

 

5.4. L’OBJECTIVITE

5.4.1. Une structure peut être considérée comme objective tant que les éléments la constituant sont subjectifs. L’évolution de ses éléments vers les objectivités locales fait muter la structure primitivement objective vers la subjectivité. Les concepts « objectif » et « subjectif » changent de fonction, le champ de l’observation se déplace de l’intérieur vers l’extérieur. 

5.4.2. La mutation de l’objectivité vers la subjectivité crée de la conscience d’union ou la prise de conscience, alors que la mutation de la subjectivité vers l’objectivité est la conscience de séparation ou la perte de conscience.

5.4.3. Un continuum de matière-connaissance unie, sans forme et objectif, contient en lui une forme-conflit-énergie virtuelle infiniment complexe.

5.4.4. L’objectif, permettant au développement, dans son intérieur, du différent sous forme de subjectivités locales, défie le hasard.

5.4.5. Dans la connaissance objective, demeure l’ignorance subjective, dans la matière - l’énergie, dans le plaisir - la souffrance et inversement.

5.4.6. Si l’objectivité de la nature est infinie, alors elle est composée d’éléments infiniment subjectifs.
En revanche, si l’objectivité de la nature est finie, alors il n’y a pas de subjectivité infinie à l’intérieur d’elle et, en conséquence, la nature, elle-même subjective, est un élément - individu - d’une super-nature, et la suite des natures est illimitée. Autrement dit si, dans un univers, l’on observe un élément de base, cet univers est un sous-univers.

 

 

5.5. LA REFERENCE

5.5.1 Le concept de référence exprime la volonté de répéter l’expérience réalisée dans le passé et laquelle est en conflit avec l’observation réalisée dans le présent.

5.5.2. L’imitation, le mimétisme ou, en général, la reproduction sont l’application d’une référence. Se référer - est imiter une réalisation, une référence. La référence est ce qui est perfection statique. Elle est la mémoire de la réalisation d’un concept. Localement, elle est l’individu-connaissance ou matière.

5.5.3. La reproduction de la référence ou, encore, son imitation, mène à la production d’individus ressemblants et au maintien du continuum qu’ils constituent.

5.5.4. La conceptualisation est un fractionnement de la référence-connaissance unie en sous-références. Elle est la création d’une connaissance faiblement unie, d’une matière virtuelle. En revanche, l’union est fusion des sous-références dispersées ( de la référence virtuelle ) en référence réalisée, en mémoire ou en connaissance-matière.

5.5.5. La comparaison, le jugement, sont une relation d’union entre les références-individus. L’union des références est connaissance et plaisir.

5.5.6. La comparaison entre une référence et ce qui est une référence virtuelle, entre une connaissance et une ignorance, est séparation.
La séparation est la mesure de la différence entre les références-connaissances; elle est souffrance.

5.5.7. L’union et la séparation des individus, le processus de comparaison, sont l’observation réciproque des références-individus.

5.5.8. Une connaissance-matière isolée, sans référence extérieure est ignorance ou énergie. 

 

 

5.6. CHAOS

5.6.1. Le monde composé de quanta-individus identiques et d’une forte subjectivité est un monde de chaos, vide de structures, car chaque quantum-individu réalise son concept de réalité sans tenir compte de la présence des autres quanta.

5.6.2. Un monde-individu-chaos, un continuum formé d’une multitude d’individus-quanta-éléments identiques est objectif.
Cependant, pour que les quanta-éléments puissent être considérés comme identiques, il faut ou bien que leurs temps et leurs espaces soient les mêmes, ou bien que les distances les séparant soient infinies.

Dans le premier cas, notre monde-individu se réduit à un seul point et, dans le second, il devient la présence d’individus multiples séparés par des distances infinies. Dans ce dernier cas, les différentes « connaissances et ignorances » ou encore, temps-espaces d’individus-éléments sont « égalisés » par leur séparation infinie, pour que l’objectivité de ce monde-individu puisse être maintenue.

5.6.3. Un point, l’union de points ayant les mêmes paramètres, est éternel, immobile et d’espace nul tant qu’il n’est pas observé par l’extérieur ( ce dernier considéré comme ce qui n’a pas les mêmes paramètres que notre point ).
La présence d’un observateur, même d’un seul autre point, réduit la perfection du point considéré, car l’ensemble point-observateur n’a plus les mêmes paramètres de temps et d’espace que ceux avant l’observation. En fait, le point avant l’observation étant infiniment isolé, ne peut être déterminé que par lui-même car il est « un », le centre.

5.6.4. Une connaissance isolée est auto-déterminante, tandis que son observation introduit en elle une nouvelle référence, un nouveau concept, une nouvelle détermination.
En effet, toute présence, toute action d’observation, réduisent le chaos intérieur de la connaissance observée, le chaos considéré comme un état de référence dispersée, comme l’état vide de structures ou de sens subjectif.

5.6.5. L’observateur du chaos ne le voit pas comme tel, il ne voit qu’un fragment, qu’une réduction du chaos. En effet, toute observation est sélective, discriminatoire et, en conséquence, celui qui sélectionne, l’observateur, voit un ordre-concept qui n’était pas avant qu’il observe (1.2.6.). La participation de l’observateur dans la réduction du chaos extérieur à lui, l’inclusion de son concept de réalité dans ce chaos est, à son niveau, la conscience d’union. La conscience d’union est la conscience d’être ( observateur ), elle est - plaisir.

5.6.6. L’observation crée l’ordre subjectif.

 

 

5.7. ETAT DE SAGESSE ( 2.3.3 )

5.7.1. Une connaissance en état intermédiaire entre les états relatifs d’objectivité et de subjectivité, en état de « chaos » où les consciences d’union et de séparation s’annulent, est en état de sagesse. Cet état de connaissance est un continuum composé de quanta-individus semblables et d’une faible subjectivité. Ces quanta sont en état de communication, sans pourtant former des structures durables.

5.7.2. La présence d’un objet, ou d’un observateur, dans le champ d’observation d’un observateur en état de sagesse, déforme une partie de sa connaissance, introduit une conscience spécifique, de séparation ou d’union (5.6.4.). Cet observateur observe, en effet, la modification de son état, voit apparaître sur le fond vide de son état de chaos, un ordre.

En fait, c’est le reste de la connaissance, toujours en état de sagesse, qui observe la partie modifiée et qui relie, « prend conscience », ou fait une relation-union entre lui et la partie modifiée de lui-même - la cause de ce « dérangement-organisation » (1.2, et  3.6.1.).

A ce stade, afin de conserver son état de sagesse, l’observateur tend à réduire la distance qui le sépare de l’objet « extérieur » (3.5.). C’est alors que démarre le processus d’attraction et d’absorption de la connaissance-objet observée, suivie par sa dispersion afin de la rendre non référentielle, semblable à la connaissance en état de sagesse. 

L’incorporation de la connaissance extérieure au chaos intérieur est la production de l’état de sagesse, est la simultanéité des consciences d’union et de séparation. Elle est la conscience de ne pas être (observateur).

 

 

5.8. LA DISTANCE

5.8.1. Lorsqu’un objet est inconnu de l’observateur, l’on peut considérer qu’il est infiniment distant de lui (3.4.3 et 5.6.3.). La prise de conscience de sa présence, au moment de son observation, réduit la distance infinie en distance finie et, en déformant l’état de l’observateur, transforme sa connaissance, modifie son présent. L’observation-perception transforme l’inconnu en connu, l’infini en fini, l’illimité en limité, le chaos-vide interne en ordre-sens et crée la matière-connaissance individuelle, le temps subjectif - produit une nouvelle référence.

5.8.2. Un objet connu et distant de l’observateur d’une distance finie est possédé par ce dernier, il fait partie de sa connaissance-matière. Pour l’observateur, cet objet est présent, il participe à son état d’union, il participe à la production de la conscience d’union. La perte de cet objet, son expulsion de l’état d’union transforme le connu en inconnu, déplace l’objet dans l’infini. La séparation, la perte de la conscience d’union, transforment le fini en infini, éloignent les objets, produisent du vide.

5.8.3. Un ensemble formé de différents individus est un chaos-vide ayant de grandes distances interindividuelles, un individu complexe. Le complexe est l’union du différent (5.2.). Un observateur - une présence extérieure au chaos du complexe - réduit la complexité du chaos par l’introduction d’une distance finie, déterminée et, en conséquence, crée un ordre ou une structure particulière dont il fait partie. (5.7.2.)

5.8.4. La formation d’un foyer spécifique au sein de l’individu chaos-vide ( par exemple, grâce à l’incorporation d’un observateur-objet extérieur ), produit l’augmentation des distances interindividuelles de ce chaos-vide.
Cette augmentation des distances se manifeste par la croissance de l’espace occupé, par une pression des individus sur la limite de continuum-vide et, finalement, mène à la modification de la limite.

 

 

5.9. L’ABSTRACTION

« Au bout de l’infini est le fini, et à la limite du fini - l’infini. »

C’est la limitation, la subjectivité, la concentration de la connaissance, qui permettent à l’individu-observateur de jouer avec l’infini - son opposé. 
En effet, l’état d’union, la connaissance, créent la pensée abstraite qui, elle, exprime une recherche d’union de la connaissance avec les objets qui sont dans l’infini, qui sont absents. La pensée est une recherche de réduction des distances et cela, afin de transférer un chaos extérieur dans le centre en état d’union, dans l’intérieur qui la crée.

Observer les frontières de sa propre connaissance, c’est observer l’inconnu, c’est lui arracher, séparer de lui, ce qui est inconcevable. C’est créer dans 
« mon » intérieur, à partir de « mes » éléments, l’ordre-référence subjective.

C’est aussi perdre l’état d’union et de plaisir immobile, passer par la souffrance de séparation des éléments en union et arriver à une nouvelle union-plaisir de réalisation. Mais surtout, c’est découvrir qu’avant la découverte, 
« cela » n’était point et que, maintenant, simplement « cela » est. C’est créer.

 

 

5.10. LE CHAMP

5.10.1. Un individu, quantum ou élément, sont séparation, conflit, souffrance, ignorance, énergie ou division d’un continuum qui, lui, est matière, plaisir ou connaissance.
A ses limites, afin de conserver la continuité, le continuum tente la reproduction de ses quanta-individus (5.1.5.) ; or, cela est impossible à cause des conditions locales de la limite. La résolution du conflit de la limite, du conflit intérieur - extérieur, se réalise par la production, par le continuum, de quanta-individus plus simples que ceux qui le composent. Repoussés par la reproduction, à partir de la limite du continuum, ces individus simples ou secondaires forment alors un nouveau continuum (5.2.3.). Ainsi, grâce à l’extension des influences ou, autrement dit, grâce à la projection du concept de continuité
( concept d’égalité ) au-delà de la limite-conflit (3.1.), ce même conflit est réduit. (1.2.3., 3.7.4.)

5.10.2. La création d’individus secondaires, à partir d’un continuum, peut être considérée comme une observation dirigée vers l’extérieur et réalisée moyennant d’un masque ou d’un concept (3.5.) ; c’est la phase active d’observation réalisée sous forme de force de répulsion-séparation. En d’autres termes, la génération d’individus secondaires, la création d’un sous-continuum, sont la production d’un champ de force agissant sur l’extérieur de l’observateur-continuum donné.

5.10.3. A la limite, là où les conditions de reproduction ne sont pas favorables, où se rencontrent les opposés, où la connaissance est « déformée », le continuum crée un sous-continuum, un concept, un médiateur, une enveloppe, une « écorce-peau », ou, encore, une « pensée ». ( Pensées 3.6.1. )

5.10.4. Localement, un individu secondaire est un continuum donc, lui aussi, à son tour, à ses limites, crée un champ d’observation et cela, en produisant de la même manière, ses propres individus secondaires - un champ d’observation.

5.10.5. En s’éloignant de la limite, on peut s’attendre à une diminution de la force de répulsion, car chaque nouvel individu doit être plus simple que son prédécesseur. Aussi, la simplification de la structure de l’individu devrait réduire le rayon d’activité de la force de répulsion : un individu infiniment simple devrait créer un champ infiniment court.

Le continuum-plaisir observe grâce aux individus-souffrance subordonnés.

 

 

5.11. LE PERFECTIONNEMENT DE L’INDIVIDU

5.11.1. L’individu, un objet uni, donc isolé, donc auto-référentiel, protège son état d’union par le perfectionnement de sa connaissance. Ce perfectionnement peut être réalisée, ou bien par élimination-expulsion d’éléments non référentiels, ou bien par extension-reproduction d’éléments de référence.

5.11.2. La perfection par expulsion : Afin de conserver l’unité, donc l’objectivité de la référence, les éléments-individus qui sont différents des éléments-individus en état d’union ne sont pas admis dans les zones d’union et sont isolés par leur évacuation vers l’extérieur.
A leur tour, les individus expulsés se perfectionnent en émettant les éléments qui dégradent leurs références.

5.11.3. Les individus-éléments expulsés sont les « hors-référence », ils sont les « déchets » produits par un état d’union donné et ils portent, ou en fait ils sont, des concepts opposés à celui qui règne à l’intérieur de l’union. (1.3.7.)
L’expulsion sépare les « déchets-individus » de la multiplicité-égalité d’individus standard en état d’union, elle est le processus de conceptualisation de la référence. 

5.11.4. En effet, l’expulsion de ces individus-concepts renforce l’état d’union, perfectionne la référence et, en même temps, crée autour de l’état d’union un champ d’individus où chacun, dans son état d’union individuel, crée son propre champ. (3.7.4.)

5.11.5. Le processus de conceptualisation, le renforcement de l’état d’union, créent un champ de conception. Le caractère de ce champ est essentiellement la non-identité avec l’individu standard de l’état d’union.

5.11.6. Le champ de conception, les « déchets » du processus de perfectionnement d’un concept sont les concepts-germes d’un nouvel état d’union. ( 2.1.5. , 2.1.6.)

5.11.7. Le champ de conceptualisation n’est-il pas identique au champ de la limite ? ( Les individus secondaires du chapitre 5.10. )

 

 

5.12. L’UNION PARFAITE

5.12.1. L’état d’union parfaite est une identité parfaite. C’est un manque de 
« déchets », c’est l’absence du champ de conception. ( 2.2.3. )

5.12.2. Aussitôt l’état d’union obtenu, le champ-souffrance de répulsion cesse et l’individu ne communique plus avec l’extérieur. ( 2.2.3. )
L’union est un état de plaisir, un état de réalisation de la souffrance, un état d’accomplissement de l’union des individus-éléments séparés. L’union est un état de faible conflit, sans forme, sans complexe. Cet état d’objectivité-continuum locale est maintenu par le conflit entre les individus subjectifs qui composent ce continuum.

5.12.3. La tendance vers l’union se manifeste par la réduction de la complexité. Les tensions intérieures évacuées vers l’extérieur créent le champ d’imperfection ( de conception ), alors que le centre approche la perfection d’union. ( 3.6.1. )

5.12.4. La création de l’état d’union est l’unification des références, l’annulation des irrégularités. 

5.12.5. L’union parfaite est monoconceptuelle, elle est un point. L’union parfaite est un continuum sans séparation entre ses quanta, un quantum.

5.12.6. Le continuum parfait est l’individu parfait, donc séparé-isolé parfaitement.